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Lettre GUTenberg 37 (novembre 2010)

Publié le dimanche 12 décembre 2010, par Jacques André, Jérémy Just,

Dernière modification le 9 août 2015

NOVEMBRE 2010


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Éditorial Philippe Michel
Assemblée générale de GUTenberg Annonce
Fonte du jour (Fournier) Jacques André
Note de lecture L’œuvre de Frutiger
Journée GUT 15 nov. 2010 Annonce

Éditorial

La galaxie TeX devient de jour en jour plus complexe pour l’usager moyen qui peut s’y perdre. Faut-il rester sous LaTeX 2ε , vieillissant, aux multiples extensions parfois incompatibles entre elles, à la gestion des polices complexe ou faut-il passer tout de suite à ce qui semble être l’avenir : XeTeX, LuaTeX ou LaTeX3 ? Ces derniers sont prometteurs, certes, mais sont-ils utilisables au quotidien aujourd’hui ? Et lequel des trois choisir ? Mais au fait, pourquoi LaTeX ? ConTeXt me paraît tout aussi intéressant ! Alors, je vais vers quoi ? Tout serait simple si chacun n’avait des besoins différents : l’étudiant en maths qui doit rendre une thèse pleine d ’équations complexes, le littéraire qui va privilégier la qualité typographique – avec éventuellement plusieurs alphabets – et la mise en page conforme aux usages donc agréable à l’œil ? Et chacun des deux aura des exigences différentes pour la bibliographie ! Sans oublier des besoins plus rares : écrire correctement des parties d’échec, des partitions musicales. . . Tout cela est possible si on connaît la bonne extension, le bon programme. Et je passe sous silence les usages plus complexes où TeX s’intègre à une chaîne de production, liée à des bases de données ou à des fichiers XML, etc. Mais un document est de plus en plus rarement uniquement un texte imprimé de nos jours ; il faut prévoir d’autres supports : présentation de diapos ou diffusion électronique avec des liens hypertextes. Et à coté du texte, les graphiques prennent une place de plus en plus importante. À chacune de ces contraintes, il y a une réponse voire plusieurs : faut-il produire ses graphiques avec METAPOST, PStrick, PGF (avec ou sans TikZ) ? Les débuts dans TeX peuvent ressembler à une noyade progressive où chaque étape amène de nouvelles questions : quelle distribution, quel éditeur, quelles extensions pour mon travail ? Avec la question permanente : « N’y a-t-il pas, quelque part sur CTAN l’extension miraculeuse et inconnue qui ferait très bien et simplement ce que je fais mal et difficilement à la main ? » Bien sûr il y a des livres, il y a internet ; quelques chanceux ont des cours dans leur fac ou leur laboratoire mais ce n’est pas toujours suffisant.

Sans avoir la prétention de répondre à toutes vos questions, c’est toute la diversité, la richesse de TeX que nous essayons de présenter sur le site de l’association ou la liste de diffusion mais aussi tous les ans lors de la journée GUTenberg. TeX est un outil riche, complexe dont nous essayons de partager ensemble quelques clefs, de vous faire découvrir des domaines inconnus afin que vous puissiez faire vos propres choix. Ce qui est le plus important.

Philippe Michel

 Membre du CA

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